La formule fait penser à aux circonlocutions précieuses d’un personnage de Molière.

Elle peut faire penser aussi à l’expression « Say congrats ! » que suggèrent les réseaux sociaux dès qu’un de vos « amis » a changé de job, reçu une médaille ou fête un anniversaire.

Alors, entre le Grand siècle et l’année nouvelle, l’envie m’a prise de vous congratuler, de vous adresser mes félicitations.

Je vous congratule tout d’abord pour le fait d’avoir un an de plus que l’année dernière à pareille époque. Certes, vous n’y êtes pas pour grand-chose, mais cela n’a guère d’importance. On congratule régulièrement les gens non pas pour ce qu’ils ont fait mais pour juste parce que le hasard les a placés dans un lieu favorable au moment favorable. On peut par exemple congratuler un habitant de Châteauroux pour son castelroussisme (ou sa castelroussitude) au motif que Gérard Depardieu possède aussi cette qualité et qu’il est, lui, célèbre. La proximité des grands hommes mérite compliment, et c’est très bien ainsi. La congratulation est bonne pour le moral. Pourquoi s’en priver ? Je peux donc librement vous congratuler d’avoir récemment, même si cela vous a échappé, côtoyé un fidèle de sainte Gudule, croisé un natif des bords de la Vistule ou rencontré un voyageur revenant du Janicule.

Congratulations encore pour la ridule qui est apparue ces derniers mois au coin de votre œil ou de votre bouche. Elle s’est peut-être installée là sans que vous n’ayez rien demandé, sous le simple effet du temps qui passe ou par suite de veilles prolongées, peu importe. L’important est que cette ridule vous appartient. Elle fait partie de vos données personnelles. Elle vous appartient et elle vous profite, assurément, car elle rehausse votre charme (ne pas confondre adorable ridule et vilaine ride) et elle est, extérieurement du moins, gage de sagesse.

Mais surtout je vous congratule pour les bonnes résolutions que vous avez prises ou que vous allez prendre dans les tout prochains jours :

  • ne plus jouer au funambule (inutile de vous cassez la clavicule),
  • passer davantage de temps à la campagne, auprès des mules, des libellules et des renoncules,
  • et bien évidemment vous inscrire au MOOC qui bouscule, le MOOC « Bien archiver : la réponse au désordre numérique » proposé sur FUN par le CR2PA et l’Université de Paris Ouest, avec ses six modules. Démarrage le 26 janvier ; pour en savoir plus, cliquez là. Les incrédules trouveront d’autres arguments ici.

La formule de ce MOOC est loin d’être ridicule car elle :

  1. récapitule sans scrupules les concepts archivistiques,
  2. spécule sur l’environnement numérique, et
  3. véhicule les bonnes réponses à vos questions sur ce bidule qu’est le numérique.

Que vous vous appeliez Théodule ou Ursule, vous pouvez suivre les cours en ligne à votre rythme, au crépuscule ou pendant la canicule, et surtout sans entamer votre pécule (le MOOC est gratuit !).

Pour chacun, c’est un un savoir qui s’accumule, avec un investissement minuscule !

 

6 commentaires

  1. Merci Marie-Anne, grâce à vous je découvre l’Université numérique (le FUN) et le MOOC. Bravo aussi pour vos billets toujours agréables à lire.

  2. Merci, Marie-Anne pour ce billet plein d’espoir et de lumière. Je vous souhaite aussi une bonne et heureuse année, pleine de réussite.

  3. Meilleurs Voeux !
    …sans lire « meilleurs vieux », aujourd’hui HUMOUR=LIBERTE,
    Bonne année Marie-Anne
    et bonne chance pour le MOOC ARCHI FUN

  4. merci Marie-Anne pour ce billet plein d’esprit.
    meilleurs voeux archivistiques et pour tous les aspects de votre vie.
    Isabelle

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