La campagne présidentielle française suscite quelques accusations, entre autres celle de populisme.

Je suggère aux différents candidats de méditer une réflexion d’Angelo Pardi dans Le Hussard sur le toit (Jean Giono, 1951).

En 1832, le hussard piémontais Angelo Pardi qui, pour être révolutionnaire, n’en est pas moins aristocrate, traverse la Provence infestée par le choléra. Ses aventures alternent des moments difficiles (aux prises avec la maladie, la faim et l’agressivité de la population), et des moments plus heureux où, en traversant la nature à cheval, il se prend à philosopher et à rêver: « Peuple, je t’aime ! dit Angelo à haute voix. Mais tout de suite il eut scrupule et il se demanda si en réalité il n’aimait pas le peuple comme on aime le poulet ».

 

Lisez, lisez, il en restera toujours quelque chose !

2 commentaires

  1. Et on peut s’interroger sur la notion de « peuple » : et de ceux qui se considèrent dedans, dessus, dehors, à part, etc.
    Quatre mots et déjà deux questions philosophiques…

Commentaires fermés